Rétrospective N°1
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Mes double rideaux sont à chaque fois des créations pour des raisons de budget (système D, oblige) et d'envie de créer.
J'ai retrouvé les photos d'une paire de double rideaux que j'aime beaucoup.
Il y a quelques années déjà, Vivianne m'avait donné de vieux draps monogrammés, en lin grossier.
Non seulement, je considère hériter d'un véritable trésor, mais en plus, j'ai eu l'envie d'exposer ces jolies broderies de ces temps anciens (revenu à la mode grâce aux ouvrages partagés sur les blogs).
En ces années sans télévision, rythmées au quotidien par la lumière du jour ou de la bougie, ( et ensuite de l'ampoule), nos arrières arrières grands mères person- nalisaient déjà beaucoup leur linge (draps, torchons, tabliers, bordures d'étagères et de cheminée, serviettes de bain, mouchoirs).
Aussi, j'admire ce travail digne de Pénélope, que ce soit la couture à la main, la broderie, le tricot ou le crochet.
Tout est synonyme d'oeuvre d'art à mes yeux, et l'art populaire est plus riche d'enseignement (toujours à mon sens) que l'art contemporain dans les galeries.
Tout n'est pas bon à prendre, dans l'un comme pour l'autre, et c'est une histoire d'affinité, de sensibilité. Mais j'aime beaucoup l'art naïf, le travail un peu gauche du débutant autant que le savoir-faire digne d'un maître.
Ce que l'on a longtemps considéré comme une activité mineure dans la vie d'une femme, est en fait tout l'inverse. On reconnait la générosité, la patience, le dévouement, la sensibilité dans l'ouvrage de dame.
Alors, vive la récup, vive les brocantes, vive le système D et au diable le grand commerce, la mondialisation.
Pour en revenir à mes moutons, mes double rideaux sont donc réalisés avec des draps en lin auxquels j'ai ajouté du tissus provençal (qui me rappelle , dans mon enfance, des rideaux de cuisine, des torchons : (comme nous toutes), dans la chaleur d'une cuisine d'une grand mère, d'une tante ou d'une vieille voisine).
J'ai eu la patience de préparer mes pattes de rideaux, en faisant par moi-même le passe-poil (si je me souviens bien, le renfort du passepoil, est de la ficelle de cuisine doublée ou triplée).
Et ces rideaux me suivent lors de mes déménagements. Je pense les avoir fait en 1998.
J'ai retrouvé les photos d'une paire de double rideaux que j'aime beaucoup.
Il y a quelques années déjà, Vivianne m'avait donné de vieux draps monogrammés, en lin grossier.
Non seulement, je considère hériter d'un véritable trésor, mais en plus, j'ai eu l'envie d'exposer ces jolies broderies de ces temps anciens (revenu à la mode grâce aux ouvrages partagés sur les blogs).
En ces années sans télévision, rythmées au quotidien par la lumière du jour ou de la bougie, ( et ensuite de l'ampoule), nos arrières arrières grands mères person- nalisaient déjà beaucoup leur linge (draps, torchons, tabliers, bordures d'étagères et de cheminée, serviettes de bain, mouchoirs).
Aussi, j'admire ce travail digne de Pénélope, que ce soit la couture à la main, la broderie, le tricot ou le crochet.
Tout est synonyme d'oeuvre d'art à mes yeux, et l'art populaire est plus riche d'enseignement (toujours à mon sens) que l'art contemporain dans les galeries.
Tout n'est pas bon à prendre, dans l'un comme pour l'autre, et c'est une histoire d'affinité, de sensibilité. Mais j'aime beaucoup l'art naïf, le travail un peu gauche du débutant autant que le savoir-faire digne d'un maître.
Ce que l'on a longtemps considéré comme une activité mineure dans la vie d'une femme, est en fait tout l'inverse. On reconnait la générosité, la patience, le dévouement, la sensibilité dans l'ouvrage de dame.
Alors, vive la récup, vive les brocantes, vive le système D et au diable le grand commerce, la mondialisation.
Pour en revenir à mes moutons, mes double rideaux sont donc réalisés avec des draps en lin auxquels j'ai ajouté du tissus provençal (qui me rappelle , dans mon enfance, des rideaux de cuisine, des torchons : (comme nous toutes), dans la chaleur d'une cuisine d'une grand mère, d'une tante ou d'une vieille voisine).
J'ai eu la patience de préparer mes pattes de rideaux, en faisant par moi-même le passe-poil (si je me souviens bien, le renfort du passepoil, est de la ficelle de cuisine doublée ou triplée).
Et ces rideaux me suivent lors de mes déménagements. Je pense les avoir fait en 1998.
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