à Simone

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Les jours se suivent et ne se ressemblent pas!
(Heureusement d'ailleurs). Il y a eu le 28 mars, naissance de Charles .
Le 29, jour même de ma première visite auprès du nouveau né,  une heure avant, j'avais accompagné Jean Michel auprès de sa Maman, au centre Leclerc
(Centre médical de cancérologie). Et sa maladie avait évoluée, très, très vite. La petite Simone était dans un état quasiment comateux. Je pense qu'elle nous entendait tout de même. Quand je lui ai parlé tendrement, avec beaucoup de mal, elle  a essayé de faire sortir des sons de sa bouche. Mais rien ne quittait ses lèvres, sinon un murmure douloureux. Alors, nous lui avons gentiment demandé de ne plus faire d'efforts, et je lui ai caressé la main, un peu, avec pudeur.
J'étais tout aussi bouleversée que Jean Mi. Mais pour lui, la détresse est plus grande.
Pendant quelques jours ensuite, la vie a quitté douloureusement le corps chétif de sa Maman, le matin du 1er avril.
Elle sera inhumée lundi prochain.
La Mort est une épreuve à laquelle nous sommes tous concernés et à laquelle nous ne sommes jamais suffisamment préparés.
Attendre cette fin irrémédiable n'est pas une préparation suffisante.

Depuis
Simone est en paix, elle ne souffre plus mais elle me manque déjà énormément.

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B
Si la mort m'était contée, je diraissimplement ne soyez pas triste,je suis simplement de l'autre côté de la porte,vivez comme si j'étais encore là, appelez-moipar mon nom, comme vous l'avez toujours fait,je ne suis pas loin, je suis là chez-vous et dans votre coeur.AFFECTUEUSEMENT GENE.
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D
<br /> Merci GENE<br /> Très joli témoignage et très très vrai !<br /> MErci beaucoup !<br /> <br /> <br />
C
Il n'ya a jamais de mot juste pour adoucir ce chagrin-la - c'est l'absence la plus terrible. Comme tu le dis, elle ne souffre plus, elle est en paix, elle continue d'une autre facon a veiller sur vous, ne serait-ce que dans votre coeur.Il s'agit maintenant de continuer a la faire vivre autrement, en se souvenant d'elle, en se souvenant avec un sourire des gestes qu'elle aimait faire, les plaisirs qu'elle aimait...Tres certainement, ta presence a ses cotes a ete comme un rayon de soleil pour elle.Meme si ce n'est que virtuel, je t'embrasse bien fort, j'aimerais etre un pue plus pres pour que tu me racontes la Simone que tu aimes tant, pour prendre un peu de ta peine...
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R
Ton article est très émouvant, et est un bel hommage à Simone.
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T
Même si l'esprit sait que la séparation est inévitable, le coeur n'est jamais préparé à cette souffrance.Je pense à toigrosses bises
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