Trouvaille dépoussiérée
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Le ménage de printemps est amusant lorsque l'on retrouve un poème oublié en première page d'un livre dont on se sépare.
J'avais donc 18 ans lors de l'écriture. Comme c'est étrange de se rappeler ses émois de l'époque.
J'avais alors un carnet orange étroit mais long où j'écrivais poèmes et pensées. Depuis, il a été détruit mais j'avais recopié sur une carte postale ou sur la page d'un livre l'un de mes préférés.
Evidemment, depuis, je regrette de m'être séparée si violemment de ce carnet. C'était un geste de pudeur, je croyais, à ces années ci, qu'à la lecture de mes poèmes, je deviendrai trop vulnérable.
On en fait des bêtises lorsqu'on est jeune !
Poème du 20 juillet 1983
Je suis née d’une larme
Larmes à l’infinie
Infini si mystérieux
Mystérieuse passion.
Passion d’une vie
Vie chaude et paisible,
Paix enviée, non respectée
Respect peut-être de l’être
Etre non humain
Humain indécis et fragile.
Fragilité de la fleur
Fleurs diverses et éphémères.