La nuit des Fauves ...
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Les Fauves sont issus d'une période artistique du début du XX° siècle. Quelques décennies avant leur naissance, les Impressionnistes avaient bouleversé l'ordre établi de l'art pictural.
A l'époque, la peinture se devait d'être très figurative. Seule l'atmosphère créée par le peintre faisait la différence et le nom. L'évolution picturale au sein même de cette culture était inexistante. Il y avait la mode du nu, la mode du portrait, la mode du tableau "pompier" comme les grandes fresques historiques de David. Mais le pinceau restait lisse, académique et les couleurs évidentes, respectueuses du sujet, de l'ambiance naturelle peinte.
Quand les peintres bientôt célèbres comme Renoir, Manet, Monet, Degas, Courbet, puis Cézanne ont osé peindre selon leur personnalité, leur vision de leur réalité, la recherche de la lumière, la communion de la nature en allant peindre dans la nature au lieu de rester dans l'atelier, alors ils fondèrent un mouvement qu'ils baptisèrent "Impressionnisme" suite à une critique négative de leur exposition à leur propre salon.
Toute la magie, l'osmose et l'effervescence de cette nouvelle "vague artistique" avaient nidifier à Montmartre pour la plupart. Une fois, leur génie évolué, chacun s'éloigna de ce lieu d'échanges et de création. Les artistes encore inconnus mais désireux d'apprendre auprès de leurs aînés tant admirés, s'étaient investis dans ce quartier populaire et prirent le relais. Auprès de Matisse, dans les années 1900 jusqu'à cette première guerre mondiale, des jeunes hongrois vinrent s'installer pour apprendre cette manière contemporaine de vivre la peinture.
La vague impressionniste s'était dissipée et grâce à Derain, à de Vlamink , de Puy, de Dufy ou à Matisse, la nouvelle "école" était celle des fauves. Le fauvisme est un courant de peinture ou la couleur est libérée. Le peintre peint la couleur qu'il voit et non celle qui est. C'est un désir de liberté qui conduit à cette évasion de couleurs très vives voire criardes. Le geste du pinceau est lui aussi libéré (comme auparavant l'avaient fait les pointillistes comme Signac).
Pour en revenir à nos chers peintres hongrois, ils ont été le relais des peintres français dont cette expression artistique si forte, devint finalement un souffle. Et du mois de mars à ce 14 juin 2009, au musée des Beaux Arts de Dijon eut lieu une magnifique exposition reprenant leurs oeuvres majeurs, au moins 145.
C'est une visite que je remettais sans cesse à plus tard car le billet était à 10 €.
Si les musées publiques de Dijon sont gratuits toutes l'année, les expositions itinérantes sont payantes. J'imagine que le prix de l'entrée est le reflet du prix du voyage des oeuvres, de leur assurance, de leur emballage et de leur transfert ainsi que du travail d'exposition dans les salles. Un travail de Titan en amont comme en aval, et de plus, un transport de milliers de kilomètres pour une période définie. Si bien, que je ne suis pas choquée du tarif mais je suis obligée d'en être exclue, fatalement.
Sauf que, le musée a ouvert exceptionnellement l'exposition en nocturne de ce vendredi 12 au dimanche 14 juin, de 18h à 21h, et ce gratuitement.
A l'époque, la peinture se devait d'être très figurative. Seule l'atmosphère créée par le peintre faisait la différence et le nom. L'évolution picturale au sein même de cette culture était inexistante. Il y avait la mode du nu, la mode du portrait, la mode du tableau "pompier" comme les grandes fresques historiques de David. Mais le pinceau restait lisse, académique et les couleurs évidentes, respectueuses du sujet, de l'ambiance naturelle peinte.
Quand les peintres bientôt célèbres comme Renoir, Manet, Monet, Degas, Courbet, puis Cézanne ont osé peindre selon leur personnalité, leur vision de leur réalité, la recherche de la lumière, la communion de la nature en allant peindre dans la nature au lieu de rester dans l'atelier, alors ils fondèrent un mouvement qu'ils baptisèrent "Impressionnisme" suite à une critique négative de leur exposition à leur propre salon.
Toute la magie, l'osmose et l'effervescence de cette nouvelle "vague artistique" avaient nidifier à Montmartre pour la plupart. Une fois, leur génie évolué, chacun s'éloigna de ce lieu d'échanges et de création. Les artistes encore inconnus mais désireux d'apprendre auprès de leurs aînés tant admirés, s'étaient investis dans ce quartier populaire et prirent le relais. Auprès de Matisse, dans les années 1900 jusqu'à cette première guerre mondiale, des jeunes hongrois vinrent s'installer pour apprendre cette manière contemporaine de vivre la peinture.
La vague impressionniste s'était dissipée et grâce à Derain, à de Vlamink , de Puy, de Dufy ou à Matisse, la nouvelle "école" était celle des fauves. Le fauvisme est un courant de peinture ou la couleur est libérée. Le peintre peint la couleur qu'il voit et non celle qui est. C'est un désir de liberté qui conduit à cette évasion de couleurs très vives voire criardes. Le geste du pinceau est lui aussi libéré (comme auparavant l'avaient fait les pointillistes comme Signac).
Pour en revenir à nos chers peintres hongrois, ils ont été le relais des peintres français dont cette expression artistique si forte, devint finalement un souffle. Et du mois de mars à ce 14 juin 2009, au musée des Beaux Arts de Dijon eut lieu une magnifique exposition reprenant leurs oeuvres majeurs, au moins 145.
C'est une visite que je remettais sans cesse à plus tard car le billet était à 10 €.
Si les musées publiques de Dijon sont gratuits toutes l'année, les expositions itinérantes sont payantes. J'imagine que le prix de l'entrée est le reflet du prix du voyage des oeuvres, de leur assurance, de leur emballage et de leur transfert ainsi que du travail d'exposition dans les salles. Un travail de Titan en amont comme en aval, et de plus, un transport de milliers de kilomètres pour une période définie. Si bien, que je ne suis pas choquée du tarif mais je suis obligée d'en être exclue, fatalement.
Sauf que, le musée a ouvert exceptionnellement l'exposition en nocturne de ce vendredi 12 au dimanche 14 juin, de 18h à 21h, et ce gratuitement.
Nous étions à 18h15 encore devant les portes mais lorsque celles ci furent ouvertes, nous entrèrent par groupe d'une trentaine. Le cordon de sécurité se refermait ensuite pour faire patienter les autres visiteurs. Et la vague de curieux une fois entrée était à l'aise dans les pièces pour voir et apprécier chaque tableau sans bousculade, sans touche-touche ...
L'exposition, puisque itinérante, sera ensuite proposée à Céret dès le 21 juin et jusqu'au mois d'octobre. C'est l'actualité que j'ai trouvé en faisant des recherches assez laborieuses sur ces peintres. Wikipédia ne les connaît pas encore alors que ce mouvement artistique est un courant majeur de la peinture artistique ...
L'un des peintres que je préfère de l'exposition est : József Rippl-Rónai.
Difficile de trouver ses peintures, voir ICI quelques unes ou alors sur un site de galerie de Budapest Là.
Voici une reproduction qui ne figure pas dans l'expo mais qui donne le ton
mais je préfère celle-ci. Je suis séduite par les couleurs, l'exposition des objets, la façon que Rippl-Ronai l'a peint, par touches sur une toile dont le fond est peint uniformément d'un marron neutre voire fade et que la peinture ne recouvre pas toujours.
C'est beau ;o)!
L'exposition, puisque itinérante, sera ensuite proposée à Céret dès le 21 juin et jusqu'au mois d'octobre. C'est l'actualité que j'ai trouvé en faisant des recherches assez laborieuses sur ces peintres. Wikipédia ne les connaît pas encore alors que ce mouvement artistique est un courant majeur de la peinture artistique ...
L'un des peintres que je préfère de l'exposition est : József Rippl-Rónai.
Difficile de trouver ses peintures, voir ICI quelques unes ou alors sur un site de galerie de Budapest Là.
Voici une reproduction qui ne figure pas dans l'expo mais qui donne le ton
mais je préfère celle-ci. Je suis séduite par les couleurs, l'exposition des objets, la façon que Rippl-Ronai l'a peint, par touches sur une toile dont le fond est peint uniformément d'un marron neutre voire fade et que la peinture ne recouvre pas toujours.
C'est beau ;o)!
Une jeune italienne 1907
En audio-visite
En audio-visite
Extrait :
Fauves hongrois 1904-1914, la leçon de Matisse
du 14 mars au 15 juin 2009
Une exposition exceptionnelle, toute en couleurs, réunit 145 oeuvres fauves – peintures, dessins, gravures, sculptures, céramiques – pour la première fois à Dijon. Elle confronte le fauvisme magyar, dont la majorité des membres ont séjourné, étudié et exposé à Paris, avec l’art de Matisse et de son cercle qui a révolutionné la peinture occidentale au début du XXe siècle par ses audaces chromatiques et formelles. C’est l’occasion unique d’admirer des chefs-d’oeuvre des plus grands représentants du fauvisme hongrois (Rippl-Rónai, Czóbel, Berény, Perlrott Csaba...) et du fauvisme français comme Matisse, Vlaminck, Derain, Marquet, Dufy, Manguin, Van Dongen et bien d’autres, issus de prestigieuses collections publiques et privées de Hongrie, de France et plus largement
d’ Europe.
Fauves hongrois 1904-1914, la leçon de Matisse
du 14 mars au 15 juin 2009
Une exposition exceptionnelle, toute en couleurs, réunit 145 oeuvres fauves – peintures, dessins, gravures, sculptures, céramiques – pour la première fois à Dijon. Elle confronte le fauvisme magyar, dont la majorité des membres ont séjourné, étudié et exposé à Paris, avec l’art de Matisse et de son cercle qui a révolutionné la peinture occidentale au début du XXe siècle par ses audaces chromatiques et formelles. C’est l’occasion unique d’admirer des chefs-d’oeuvre des plus grands représentants du fauvisme hongrois (Rippl-Rónai, Czóbel, Berény, Perlrott Csaba...) et du fauvisme français comme Matisse, Vlaminck, Derain, Marquet, Dufy, Manguin, Van Dongen et bien d’autres, issus de prestigieuses collections publiques et privées de Hongrie, de France et plus largement
d’ Europe.
Bonne visite dans les liens et sur les sites ...
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