Les poches parapluie ...
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Je suis sûre que nous sommes nombreuses à avoir une anecdote à raconter au sujet d'un parapluie. Celui qui casse au moment le moins opportun, celui que l'on égare ou qu'on nous vole.
En général j'ai du mal à poser le mien dans le porte-parapluies à l'entrée d'un établissement. Toujours craintive de ne pas le retrouver en repartant et qu'il pleuve évidemment. Et il suffit d'une personne sans scrupules, ou qui a le tempérament d'un chat, qui ne veut se mouiller et le préfère aux autres dans l'objet repose-gouttes.
J'ai 2 parapluies noirs à pois blancs, un polka pliable et un parapluie canne qui nous intéresse aujourd'hui.
Celui-ci, l'an dernier, avait été coincé dans les portes d'un bus et il n'a guère aimé ça. Il m'a accompagné quand même malgré une baleine pliée qui finalement aura cassée à être trop souvent tordue dans le sens inverse pour le redresser. Il n'aura vécu que 3 ans dont à peine 3 à 4 mois en action et sinon, les jours secs, rangé à la verticale dans le hall de l'entrée.
Dada aimant le pois et petits pois, je ne me suis pas résignée à le jeter sans lui rendre hommage à ma façon "développement durable".
J'ai d'abord ôté précieusement son tissu noir à pois blanc et pendant quelques heures, Philo a joué avec son squelette.
Comme la doublure des poches de mon manteau d'hiver était laminée, j'ai décidé de tailler dans ce tissu récupéré de nouvelles poches. Un tissu aussi fin que celui d'une doublure et en plus imperméable.
J'ai d'abord découpé à ras bord mes poches intérieures sur le manteau. Elles m'ont servi de patron et j'ai taillé dans le tissu-parapluie les nouvelles avec 1 cm de rab pour la couture.
Une fois cousues à la machine et surfilées, je les ai placées à petits points manuellement à l'intérieur de la poche de mon manteau.
Et il me reste évidemment beaucoup de "tissu-parapluie" pour d'autres projets.
A suivre ...