Sentiment de rébellion ou de démission ...

  • DADA
  • Pensées

En ce moment, je ne suis pas aussi présente que je le voudrai sur mon blog.
C'est parce que j'ai débuté mes "fameux" cours du CNAM. Des cours du soir, les mardis et vendredis, de 18H15 à 21H15.
Lorsque j'ai la voiture, je suis à la maison à 21h40, et lorsque je dépends du bus, le retour se fait vers 22H00. Dès que je me hisse en haut de mes 4 étages, j'en redescends avec mon canidé pour le promener.
Et cerise sur le gâteau, j'ai des devoirs à la maison et en dehors.
Il va falloir proposer un exposé individuel pour le cours du mardi sur les intervenants ou les organismes sociaux. 
Pour le vendredi, en groupe de 4, nous devons écrire un texte selon un thème libre. Une fois trouvé, nous devons l'argumenter et le développer avec éventuellement une certaine pertinence.
Pour ce faire, j'ai demandé d'être libérée soit le mardi, soit le vendredi à 16H00 pour pouvoir me rendre à la bibliothèque de l'IUT.
Je termine d'ordinaire à 17H00.
J'ai exposé ce désir à la collègue et elle a préféré le vendredi.
Elle avait décidé que ce serait les jours de congés de cours mais vu la consistance de mes journées, j'ai demandé cette semaine, la veille, je crois, à notre supérieure de venir à 10H30 au lieu de 11H30, ce vendredi, jour de non-cours et donc de partir à 16H.

Ce jour, une fois arrivée à 10H30, j'explique à ma supérieure mes démarches du matin même à Pole Emploi, l'un des organismes que je dois consulter pour mon exposé.
La collègue arrive sur ces entrefaits pour faire remarquer devant témoin qu'elle ignorait que je vins à cette heure-ci.
Je lui ai dit que j'avais besoin d'aller à la bibliothèque et que j'avais oublié de  l'avertir. Sur ce, elle me tourne le dos, furax et parle dans sa barbe (dans sa moustache ?).
Mais, je n'entends rien.

5 mn plus tard, je vais dans son bureau (qui était anciennement le nôtre jusqu'en septembre) et dont 2 énormes armoires sont nécessaires à tout le service administratif.
Une fois devant, je cherche un dossier. Je pensais que l'évènement était clos.

Que Nenni, ma bonne DADA !
"Si je comprends bien, tu n'en as rien à faire de l'organisation du service, ça ne te dérange pas de mettre dans l'embarras les collègues".
et moi : "mais ça suffit ! Tu exagères !" et ce sans me fâcher mais en m'affirmant.

D'autres reproches suivent et j'ajoute
"Excuse moi mais je m'étais entendue avec Mme L."
"Evidemment, tu l'as dit à Mme L pour obtenir ce que tu voulais.
Tu sais quoi et comment lui demander".
Je suis, comment dire, abasourdie et lui rétorque aimablement, "je te retourne le compliment".
Ah !
Elle me demande de répéter, surprise que Dada ose !
J'ai droit à tout une pléthore d'explications, Mme L. est sa supérieure aussi. etc etc ...

Mais bon !
Mme L. est aussi une amie qu'elle connaissait avant son embauche, donc il y a par sympathie, de la complaisance. Moi, ça ne me dérange en rien car je ne pense pas que la collègue en ait abusé. La seule différence est que la communication lui est plus facile ainsi que la confiance.
Moi, j'ai du faire mes preuves pour être appréciée. Et je me suis déjà fait taper sur les doigts par notre supérieure. 
J'en ai tirer les conclusions, me suis améliorée.
Mais bon, je n'argumente pas car je sais que ma collègue n'est pas convaincue de mes compétences.
Donc, en résumé, ce vendredi, j'ai désorganisé le service car je suis venue une heure à l'avance et je repartais une heure plus tôt. Et en prévenant notre supérieure auparavant !
Quel scandale ma fille !

Mais ce jeudi, donc la veille, du jour fatidique, je me suis proposée (et comme l'on était content de mon initiative, alors!) de venir dès 9H00 car les collègues du matin étaient en formation en interne, que la collègue était en "colloque", qu'elle ne venait qu'à 12h30. J'ai donc fait mes 5H quotidiennes et suis partie à 14H00.
Sur ce, la collègue qui a réponse à tout, me fait savoir que j'aurai pu aller à la bibliothèque ensuite.
Sauf que, je suis allée perdre du temps à faire opposition à ma banque. J'avais perdue mon chéquier la veille. Serait ce la collègue qui me stresserait depuis plusieurs mois déjà ? ?
Et ensuite, chez moi, j'ai attendu des ouvriers qui ne sont pas venus. Mais ils étaient peut être venus une heure auparavant.
Et pis, m ... ce sont mes heures, j'en fais ce que j'en veux. Si je voulais faire un aller retour à Tombouctouc avec un éphèbe pour l'après-midi, j'avais le droit !

C'est vrai que je pourrai faire une liste non exhaustive de toutes les mesquineries que je subie. J'ai le sentiment qu'elle me considère comme une sous-employée (ben oui, suis en contrat avenir, donc un cas so, évidemment ! ), comme quelqu'un d'incompétent et de stupide.
La seule stupidité dont je fais preuve est de croire que l'on peut décourager les gens "morbides" en prenant sur soi, en leur donnant le moins d'importance qu'il ne faut.

En résumé, je me fous qu'elle me considère si mal. Je n'ai rien à lui prouver. Les amis qui m'ont entourée par exemple lors de ma dernière invitation m'ont confortée que j'étais intéressante et pas bête  ou bien alors ils aiment ma stupidité (?).
Ma réflexion après ce petit séisme et s'il y a des vagues, c'est de proposer à mes supérieures qu'ils m'acceptent ainsi  jusqu'à la fin de mon contrat (soit le 30 mai 2010) ou alors je leur proposerai ma démission.
Et il suffira de leur dire qu'être un peu plus dans la m ... mouise ou un peu moins me fera moins de mal que cette situation qui pourrie.
Ah (?)
Et si j'ajoutais que j'éveille beaucoup de sympathie où je travaille auprès des autres collègues comme  avec les personnes extérieures et qu'elle risquait d'être "impopulaire".

Et non ! La vie n'est pas un long fleuve tranquille ...


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C
<br /> Ma pauvre Dada! Mais tu as raison de te battre, de t'affirmer. Sinon, la collegue avec d'autant plus en abuser. Puis-je proposer la poupee vaudou? Courage, je suis sure que 2010 sera une annee<br /> bonheur...<br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> J'espère que tes souhaits seront exaucés !<br /> C'est vrai qu'il m'arrive de me désoler.<br /> Allez ! Je ne suis pas ici pour larmoyer !<br /> Merci de tes petits mots, ils me manquaient<br /> ... Grosses Bises Sucrées à la petite F@mille<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> je vois que tout n'est pas rose pour toi ... tiens bon, et ne te laisses pas faire, tu es vraiment quelqu'un de bien, et le reste tu t'en fous .... et puis nous tes copines de blog, on le sait bien<br /> que tu es une fille super sympa avec un grand sens de l'humour .... j'espère que Miss Scotty t'a fait un gros calins quand tu es rentrée !!!!!<br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> J'aime mon métier.<br /> J'aime mon rôle dans l'établissement<br /> mais je me sens souvent trop offenser<br /> par des remarques dites sur le ton d'une froide ironie.<br /> Genre "t'as encore des questions aussi stupides à poser ?"<br /> Je respecte toujours la collègue que j'admire en tant que professionnelle.<br /> Mais je ne tolère pas ses insinuations<br /> sur mes compétences, mes initiatives ... même mes goûts certaines fois.<br /> Enfin, ce soir, j'ai d'autres chats à fouetter (pardon Blue).<br /> Et oui ! Scotty me console ENORMEMENT.<br /> Elle a toujours une bonne humeur et a une façon très chaleureuse de me saluer.<br /> Merci de ton réconfort<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Le monde du travail n'est vraiment pas de tout repos ma brave dame.<br /> J'espère que tes employeurs n'accepteront pas ta démission.<br /> Ça n'est quand même pas rien de prendre des cours par le soir, par le CNAM ou autre. Mince, un peu de compréhension !!!<br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> On verra ! on verra !<br /> Ce que je sais c'est que la collègue saute sur n'importe quel prétexte<br /> pour me donner un carton rouge !<br /> Et y'avait pas main Mdame l'arbitre !<br /> Enfin, tu as connu ce genre de galères ...<br /> Bises et merci de ton com<br /> <br /> <br /> <br />
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