Totalement Fan ...
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Je fais un retour en arrière de quelques 25 ans, voire plus. Lorsque je plongeais le nez dans les livres de Philip José Farmer, de Philippe Curval, de Pierre Pelot, d'Abrahm Merrit, de Robert Zelazny, ..., dans les illustrations de Franck Frazetta, de Boris Vallejo, de Wodjeck Suidmak, ...
Des livres de SF qui me faisait voyager dans des contrées lointaines et inexistantes hors de l'imaginaire. En était les héros, des sortes de zoulous, des sortes de super hommes survivants d'une ère apocalyptique, des femmes ou femelles au tempérament fort, des faune et flore extra-ordinaire et moi, lectrice hypnotique, je vivais dans leur monde.
Chiche ! On disait que tu connaissais pas ce film, on disait que tu me réclamais l'histoire. On disait aussi, que tu aimerais tellement mon article que tu irais le voir.
En 2154, sur la planète Pandora vivent des Na'vis (des natives ?) au sein d'une jungle luxuriante ressemblant peut être à celle de l'ère jurassienne de notre petite planète bleue. Ces autochtones sont d'ailleurs bleu, mesurent en moyenne 3 mètres et sont extrêmement mince. De plus ils portent une natte longue USB qui leur permettent de "conduire" des sortes de cheval (on disait que tu verrais pas mes fautes) et même des sortes d'oiseals en « faisant le lien » par la pensée et les sensations.
Si la flore hormis les plantes ressemblait à celle que connurent les dinosaures, la faune était inventée et onirique.
Sur Pandora, l'air y est irrespirable pour les terriens mais si ceux-ci sont très intéressés par la planète c'est qu'elle a en son sol un minerai l'"unobtainium".
Le Na'vi est évidemment considéré par l'homme survivant comme un animal de cette nouvelle contrée, que l'on veut juste déplacer et non détruire. L'indigène qui ressemble fatalement à l'amérindien ne veut pas quitter sa mère nourricière, son arbre sacré (que l'on retrouve dans nombre de nos contes religieux ou non, dans les dessins de patchwork, les broderies, dans la généalogie avec le nom de "l'arbre de vie").
Il vit en harmonie avec son environnement (alors que pour nous il est peut être trop tard).
C'est donc un film à message que l'on décode aisément. Pour ma part, les polémiques nées de ce film ou de son succès sont imméritées.
Pour celle se plaignant du schéma : le "blanc" veut par la force s'imposer et prendre le monde de l'homme de couleur :
J'y vois la répétition du comportement des envahisseurs quel qu'il soit depuis que le monde est monde. Que les Na'vis soient bleu est une particularité esthétique (inspirés des "Schtroumpfs" -polémique-). Comme le fait qu'ils aient une queue (comme le Marsupilami -polémique-).
Je suis heureuse malgré tout qu'il y est polémique, on disait que ce serait des gentils qui veulent un monde gentil avec des films gentils qui seraient en colère.
L'autre grosse "polémique" concernant la cigarette de l'héroïne Grace (jouée par Sigourney Weaver) est marrante. C'est vrai que j'ai été sidérée que dans un film récent on ose montrer si aisément quelqu'un fumer et à répétition. C'était devenu une espèce en voie d'extinction depuis toutes ces lois américaines comme françaises. Mais j'y vois une certaine intelligence de Cameron, il sait que cette addiction fait partie du caractère de l'héroïne, et il n'y renonce pas.
Voir certaines polémiques :
Le Point
Le Figaro
Je suis très admirative de cette création en numérique, l'histoire est somme toute basic, si bien qu'elle peut ressembler à bon nombre de livres de SF. Esthétiquement, techniquement ce 1er film 3D est un réel Chef d'oeuvre. On ne peut réduire ces 4 années d'immense travail à 2-3 polémiques hors contexte.
Le plaisir est là, les effets nous transportent aisément. Seul bémol, les lunettes louées pour la séance sont très lourdes à porter. J'ai terminé la dernière demi heure, un doigt sur l'arrête du nez pour le soulager du poids.
Mais comme dans cet autre chef d'oeuvre "Danse avec les loups" le film se termine avec la triste réalité que ce peuple qui nous a conquis n'a désormais plus d'horizon heureux.
& bientôt @ suivre sur les écrans, deux petites merveilles 3D, d'abord, "Alice in Wonderland" du formidable Tim Burton et "Schreck 4" avec un Chat Botté qui aura des problèmes de poids et d'ego.