Comme feu "Mme de Genlis" le nannonait
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"On s'étonne trop de ce qu'on voit rarement
et pas assez de ce qu'on voit tout les jours".

et pas assez de ce qu'on voit tout les jours".
Et Dieu soit-il, que Madame avait raison.
Feu de Dieu et Doux Jésus, qui daigne prendre le temps de lorgner, de s'attarder sur ces rues si souvent piétinées ?
Regarder ces façades qui se succèdent accolées l'une à l'autre anonymement et qui abritent sans aucun doute des bonheurs commes des malheurs, des secrets et trop de silence, de solitude.
J'aime choisir à me promener soit très tôt le matin lorsque la ville s'éveille lentement aux rythmes des habitudes de ses habitants, soit le dimanche, lorsque ceux-ci ont choisi de fuir leur dortoir pour profiter de la famille, de la campagne, d'autres lieux plus familiers. C'est ce que j'aime à penser. Lors de ces deux moments, point de magasins ouverts, point de clients pressés, juste quelques marauds qui comme moi redécouvrent peut-être leur quartier, les rues pavées, les trottoirs déserts.
Et à l'occasion d'une nouvelle promenade, je m'amuse à découvrir une certaine intimité offerte uniquement à ceux qui savent ouvrir les yeux, s'amuser et s'émerveiller.
Le regard que nous portons sur ce qui nous entoure ne devrait pas être si rapidement blasé. Il n'y a de merveilles qu'à travers le coeur d'un enfant qu'il faut rester pour mieux apprécier chaque moment, chaque geste, chaque instant. Garder le coeur d'un Petit Prince de St Exupéry pour apporter douceur et sagesse : voir la beauté là où elle demeure (et non là où on nous l'impose).

La Cathédrale Notre Dame se reflétant dans une délicieuse vitrine où l'on trouve des rééditions de l'art illustré d'affiches, de cartes, des années 1890-1950, des objets. Un moment : le temps est suspendu.


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