Le bonheur c'est comme une lettre à la poste ...
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Je te l'ai déjà dit, j'ai la chance d'avoir deux Mamans ! D'abord une Maman formidable, dont je suis très fière, et que j'aimerai à mon tour materner, et une deuxième Maman, choisie par la première pour devenir ma très chère Marraine.
Je t'en avais déjà parlé de Renée (en chair et en os), ma deuxième Maman, dans cette article là. Lors de mes courtes vacances chez elle, j'ai le souvenir de son vieux canapé, de ses coussins tricotés au crochet, où assise côte à côte, en début d'après midi, après son dur travail aux vignes, après ses tâches ménagères effectuées, Marraine m'apprenait à tricoter. Alors consciencieusement, je m'appliquai avec les aiguilles ou le crochet, et, lorsque j'avais besoin de lui demander de l'aide ou un conseil, je reportais à plus tard ma demande.
En levant les yeux, je découvrais, le menton de Marraine sur sa poitrine, les yeux clos, la respiration sourde, la pauvre s'était assoupie tant ses journées étaient longues et le travail physique. Mais Marraine m'accordait de son temps précieux, toujours avec le sourire, avec beaucoup de joie. Des tricots, elle m'en aura tricotés des dizaines, et quand je fus adolescente, j'en ai boudé certains (comme David aujourd'hui).
Pour cet hiver, à mon tour je lui tricoté cette écharpe en cotes anglaises. Un fil couleur pêche, un fil aérien, un fil douceureux au toucher (eh oui, j'ose le mot douceureux !).
Ma Petite Marraine recevra, je l'espère, cette écharpe dès samedi matin (et ! aujourd'hui !!). Je le souhaite car dans l'après midi elle part chez une amie pendant quatre jours, ensuite, elle se repose deux jours, puis repart 15 jours passer les fêtes en famille. Petite Marraine est très sollicitée tant sa nature est joviale et généreuse. La rançon d'une bonne humeur apaisante et contagieuse...
J'ai trouvé chez Eurodif-Bouchara du ruban à message, ainsi, j'ai personnalisé un peu plus l'écharpe. Il faut oser !
J'ai trouvé chez Eurodif-Bouchara du ruban à message, ainsi, j'ai personnalisé un peu plus l'écharpe. Il faut oser !
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